Pascale Pénellon - kinésiologue Avignon - Vaucluse
conceptrice et formatrice de stages K.I.E.S.
(Kinésiologie Intention Et Sens)

actualités kinésiologie - pratiques et témoignages"Se connaitre et se libérer de ce qui nous entrave"

au dela du mental Pascale Penellon - kinésiologie et subconscient

(En lien avec l’article du 15 octobre 2017, 10 clés à dépasser pour être libre et heureux !)

« Nous avons appris à vivre en nous efforçant de satisfaire les besoins d’autrui, à vivre en fonction du point de vue des autres, de peur de ne pas être accepté et de ne pas être assez bien à leurs yeux. ».
Les quatre accords toltèques - Don Miguel Ruiz

La construction du masque

masque et  ressentisOn se construit rapidement un personnage politiquement correct, émotionnellement stable et physiquement acceptable. En tous cas, autant que possible.
Nous sommes rarement authentiques et totalement sincères.
Pourquoi ? 

Insidieusement s’est installé un système de protection pour tenter d’affirmer une cohésion, pour donner une cohérence à ce que nous nommons notre personnalité. Nous nous sommes mis en mode de « fonctionnement automatique compulsif ».

Toutes ces mémoires occultées, inscrites dans notre psyché, nous contraignent à nous construire boiteux. Toutes ces lois de cause à effet qui érigent notre vie, vont impacter profondément l’estime que nous aurons de nous-mêmes adultes car nous sommes envahis par des émotions qui restent en nous et causent beaucoup de souffrances. Nous devrions les traquer implacablement pour nous en défaire car elles se sont mises en place à notre insu mais bien souvent nous les accréditons. Elles sont devenues des croyances sur nous-mêmes, répétant ad libitum la souffrance de l’enfant en nous qui pensait ne pas mériter l’amour.

Le stockage des mémoires de doute, de dévalorisation, de rejet, d’incompréhension va créer petit à petit un blocage durable et compact, qui empêche de refaire à neuf notre vision du monde, de réactualiser notre vision de nous-mêmes. Nous allons connaître de la vie uniquement le sillon dans lequel nous labourons, et ces ornières vont nous paraître plus faciles à emprunter parce que nous les connaissons.

Comment le drame est-il arrivé ? Séparés de notre nature divine, les ennuis commencent. Le projet est pourtant toujours le même depuis la nuit des temps :
« Je m’incarne dans la matière la plus dense, dans l’oubli le plus complet et je retrouve ma nature divine, ce que je suis depuis l’origine ».
Bon sang pourquoi est-ce si difficile à réaliser ? Pourquoi tellement de voies sans issue et tellement de chemins d’oubli ?

Au début, les ressentis

Non pas qu’ils aient disparu, ils ne jaillissent tout simplement plus de manière immédiate dans nos relations avec les autres et dans nos choix. Nous avons été civilisés, laissant place aux obligations et nous sommes devenus raisonnables. Pour être aimés, reconnus, nous sommes devenus des « aseptisés » du ressenti.
Quand les avons-nous quittés ? Assez vite, nous avons compris que nous n’étions pas attendus sur ce terrain. Il a fallu très vite composer pour s’adapter. La séparation avec la maman, la rentrée en maternelle, l’arrivée du petit dernier, ces moments-clés dans la vie d’un enfant peuvent déterminer ce changement. Nous ne les quittons pas brutalement, à un moment précis, mais l’enfant oscille entre l’expression des ressentis et l’adaptation. Si nous les observons, nous les voyons facilement tâtonner entre les deux polarités. L’enfant va également douter de la justesse de ses ressentis lorsque les parents vont nier leurs états d’âme et que, pour ne pas l’inquiéter, ils vont mentir. « Ça va maman ? », « Mais bien sûr ! », alors que tout montre le contraire. Quels sont ces ressentis qui ne correspondent pas à la réalité ? Le petit frère est né. « Je suis profondément inquiet et jaloux de l’attention qu’on lui accorde. Vais-je pouvoir exprimer cette grosse boule d’angoisse qui m’envahit et parler de mon inquiétude alors que tout le monde me dit que j’ai beaucoup de chance d’avoir un petit frère ? Et à quoi me sert ce ressenti qui va à l’inverse de ce qu’on attend de moi ? ».

La peur de l’autre ou la peur du changement peut également avoir raison de notre bon sens et de notre programme de survie qui nous conseilleraient la fuite, car exprimer ses ressentis menace le masque que l’on a mis en place pour être aimé. Notre authenticité retrouvée ne laisserait plus de place aux compromis que nous faisons la plupart du temps.
Rapidement, pendant le travail en kinésiologie, où mon intention est de revenir sur les blessures de l’enfance, qui empêchent aujourd’hui la libre expression des ressentis, j’ai toujours l’indication qu’une peur apparaît, comme si elle était la gardienne du fonctionnement compulsif mis en place.