Combien de pollutions ! Mais aussi combien de guerres, de souffrances sur notre belle planète ! Sur cette planète qui avec toutes ses richesses semble nous inviter à vivre le paradis si seulement… nous savions partager!
Avec ces conditions idéales pour croître et prospérer, la générosité de sa terre pour nous nourrir, sa beauté et sa perfection en tout point. Comment l’individu à l’échelle mondiale rate le coche, un peu comme des enfants qui détruisent leurs propres jouets !
D’où vient l’instinct de destruction chez l’humain ? Pourquoi a-t-il fonctionné jusqu’à aujourd’hui de façon grégaire pour mieux combattre ? Pourquoi l’humain est-il si dépendant et si influençable ? Il y a forcément quelque chose qui ne tourne pas rond.
Et si la nature de l’humain est d’Essence Divine, comment a-t-il pu se fourvoyer à ce point ?
Comment l’individu qui oublie sa nature profonde crée-t-il un collectif qui génère des actes aussi effrayants ? Pourquoi la Conscience Suprême, Dieu ne calme-t-il pas le jeu ?
« Ah bon ! C’était dans le contrat ! Il nous offre le plus grand cadeau qui soit : notre libre arbitre, notre individualité afin qu’on développe … ou pas ? ».
C’est donc comme ça qu’il témoigne de son amour absolu pour sa progéniture : créer notre propre chemin qui nous amènera de façon certaine à reconnaître un jour, à travers la roue des incarnations et à force d’erreurs de navigation, notre nature Divine ! Il n’y aurait donc pas eu de bug? Alors pourquoi l’homme refait-il depuis la nuit des temps toujours les mêmes erreurs ?
Nous nous retrouvons comme un enfant capricieux qui désire un autre jouet après avoir eu plein de cadeaux et qui se voit confisquer ce dernier pour qu’il comprenne ses excès. Et oui, il est fort probable que la suite des évènements nous fasse apprécier le simple bonheur de pouvoir manger !
Afin de nous libérer de l’inconscient collectif pour récupérer notre libre arbitre et moins contribuer à la pollution ambiante, il nous est indispensable de comprendre de quoi est faite l’eau trouble dans laquelle nous baignons.
Nous pouvons les rentrer dans ses trois grandes catégories :
- L’inconscient collectif familial,
- L’inconscient collectif de notre pays,
- L’inconscient collectif au niveau de la planète.
L’inconscient collectif familial est le premier bain dans lequel nous plongeons, lui-même conditionné par les deux autres. Comme les poupées russes, l’inconscient collectif familial est la plus petite, l’inconscient collectif de notre pays la moyenne et la plus grosse c’est l’inconscient collectif de notre planète. L’une s’emboîtant dans l’autre créant ainsi des interactions. Et pour commencer c’est papa et maman qui vont donner le ton.
Les premières consignes, les vibrations qu’ils émettent, leurs systèmes de croyances annoncent le bain dans lequel nous allons évoluer. Va-t-il être limpide et léger telle une bulle qui éclate à la surface, ou sera-t-il trouble, chargé de non-dits, d’interdits et de jugements ? L’inconscient collectif familial va-t-il nous plomber, nous enlever toute légèreté et nous couper de nous-même ou au contraire nous permettra-t-il de nous développer dans l’enthousiasme et la créativité ? Notre future perception du monde qui nous entoure dépend en premier chef de la perception que nos parents ont de lui. Et nos parents sont eux-mêmes dépendants de ce que leurs parents leur ont légué et ainsi de suite…
Si nos parents ont un rapport peureux avec le monde, nous serons dans un premier temps effrayés et vivrons dans l’angoisse. « J’ai peur de la maladie, je crois que je suis hypocondriaque» me dit un jour Elise lors d’une séance de kinésiologie.
Il nous a fallu comprendre et la libérer du joug familial sous lequel Elise avait vécu ses premières impressions. La vie était dangereuse à cause des maladies, telle était l’injonction familiale, elle n’avait pas pu remettre en cause cette perception.
Si au contraire les parents nous forment au plaisir de la découverte et nous incitent à être curieux et confiants, alors ce sera une toute autre expérience. Nous pouvons également nous révolter contre les lois familiales tout en restant prisonniers de celles-ci, simplement parce que l’intention de faire à l’opposé de la famille n’est qu’une réaction. Nous ne fonctionnons toujours pas sur nos propres critères et nos propres ressentis.
Jean dès l’adolescence avait rejeté d’un bloc les croyances familiales, leurs habitudes et leurs valeurs. Conservateurs, il sera anarchique, famille de notaires, il deviendra musicien. Catholique pratiquant, il sera athée ! Quels sont ses véritables choix ? Il lui faudra attendre quelques longues années pour sortir de sa réaction et pour faire les bons choix pour lui.
Lorsque nous voyageons, nous pouvons prendre conscience de l’impact du conditionnement que notre pays a sur nous. C’est tout à fait enrichissant de sortir pour un moment de notre bain collectif national et prendre l’air du dehors. Les prises de conscience peuvent alors se faire. Ce qui paraissait couler de source nous paraît soudain limitant à la vue du fonctionnement des gens de ce pays visité. Nous pouvons constater, par exemple que nous sommes un peuple méfiant, rigide, soucieux de son image et que nous sommes particulièrement stressés.
Quant à notre inconscient collectif planétaire, nous n’avons pas pour l’instant de comparatif extérieur ! Nous ne pouvons qu’imaginer l’impact sur nous des mémoires empruntées à nos ancêtres, ces mémoires transgénérationnelles, modelant ce que nous sommes aujourd’hui ! Les êtres du début de l’histoire de l’humanité étaient animés par une unique préoccupation, celle de survivre. Avec un cerveau reptilien développé qui leur permettait d’appréhender les dangers imminents. Ensuite, ils ont été capables d’anticiper le danger afin de connaître une sécurité moins précaire. Une sécurité pour subvenir à leurs besoins de base. Celle-ci créera les civilisations que nous connaissons. Ce qui ne change pas, malgré notre évolution empreinte de technologies et malgré la sophistication de nos besoins, c’est notre instinct guerrier. La lutte pour la survie n’a plus sa raison d’être dans nos pays industrialisés et pourtant, nous constatons des actes de violences insensés.
Notre relation à l’autre, construite sur le désir de domination, le besoin d’avoir raison et l’omniprésence de notre égo, nous fait croire à l’apparente séparation et que nous pouvons nous en tirer… tout seul dans notre coin. Nous sommes tous dépendants les uns des autres, telles les cellules d’un même corps.
Tout est interactif, tout contribue à la qualité de l’eau du bain. Nous sommes tous dans le même bateau et nous suivons tous la même évolution, mais l’illusion de la séparation est tenace …