Avec la kinésiologie, nous avons la possibilité d’identifier une situation qui génère trop de peurs, de méfiance, de tristesse, de colère ou de culpabilité. Elle permet de retrouver le besoin qui alimente l’émotion en excès, de connaître le discours automatique qui la justifie et de définir le souhait d’évolution.
ATELIER - De la peur à la Confiance
Le 03/12/2016 de 10h à 17h
Centre O Avignon - 1420 bis Route de St Saturnin 84130 Le Pontet
Inscription au 06 10 80 03 10
Grâce au test musculaire de la Kinésiologie, chacun aura l’occasion de découvrir le véritable besoin qui se cache derrière ses peurs et de découvrir des outils simples et efficaces de développement de la confiance en soi.
Tarif : 70 € la journée
Anne-Isabelle Faucompré - Kinésiologue, Directrice pédagogique de l’association Happy Atelier Enfants
Pascale Penellon - Kinésiologue, Formatrice en Kinésiologie

« Le sentiment est l’union de la pensée et de l’émotion. Et lorsque ces deux centres sont en harmonie, au centre de notre cœur, nous pouvons déplacer des montagnes ! » - Gregg Braden
Les émotions principales sont l’amour, la peur, la culpabilité, la tristesse, la colère, la joie et la méfiance.
Elles ont toutes un rôle à jouer dans notre vie, et elles nous définissent comme des êtres sensibles, mais devons-nous toujours écouter nos émotions?
La peur relève du mécanisme de survie, de la peur de mourir, ce qui implique deux réponses adaptées : la fuite ou le combat. Cette peur a tout à fait sa place, la fuite permet de courir plus vite et la colère permet de combattre, ou du moins, de poser des limites lorsque nous ne nous sentons pas respectés.
Nous allons parler plutôt ici de la peur qui nous empêche d’aller de l’avant, de prendre par exemple l’ascenseur, de conduire la nuit, d’anticiper négativement un voyage en avion … Ecouter cette émotion n’est pas toujours judicieux si elle nous amène à l’évitement de l’action car à chaque fois que nous laissons la peur agir, elle ancre fortement la notion de danger alors qu’il suffirait que nous la dépassions en la relativisant. Il suffit quelques fois d’attendre que le pic de l’émotion se calme pour qu’on puisse dédramatiser la prise de risque que nous insuffle la peur.
La culpabilité est un aspect de la conscience humaine, notre survie en tant qu’espèce dépend de notre aptitude à se lier socialement aux autres. De bonnes aptitudes sociales doivent comprendre les capacités à tenir compte des autres et de notre place dans la société. La culpabilité assure un bon comportement et le respect d’autrui. Mais ce n’est pas toujours juste pour nous-même quand nous nous sentons coupable de façon récurrente et inconsidérée.
La tristesse est une émotion normale lorsque les évènements ne sont pas comme nous voudrions qu’ils soient. Le désir d’être heureux nous pousse à réagir et souvent les émotions sont des vecteurs d’actions, mais il arrive que la tristesse, liée à certains évènements, ne puisse être le moteur d’un changement. Notre seule alternative alors est d’accepter ce que nous ne pouvons changer, afin de ne pas tomber en dépression.
La colère est une émotion en lien avec notre système de survie énoncé plus haut. Elle est donc nécessaire pour survivre. La colère apparait également quand nos attentes ne sont pas comblées et il est normal d’être en colère lorsque nous avons le sentiment d’être traités injustement. Elle devient invasive quand elle est trop présente, lorsqu’elle nourrit un sentiment d’injustice répétitif et lorsque nous observons les évènements dans la position de la victime.
La méfiance alimente la peur, ce qui constitue une protection nécessaire ; elle mobilise afin de combattre pour des menaces communes, mais elle peut générer trop de peur.
Qu’est ce qui alimente trop de méfiance ?
Bien souvent, le manque de confiance en soi l’exacerbe. Ainsi la méfiance vis-à-vis des autres devient surévaluée et nos relations ne peuvent être harmonieuses ni dans le travail, ni avec nos amis, ni en couple. Il faut une base de confiance pour que les relations fonctionnent. Si elle est exagérée, la méfiance alimente la guerre et peut conduire à la xénophobie. Elle peut littéralement détruire la vie et là où la relation devrait être protégée, elle peut se transformer en paranoïa.
La quête de l’amour et la joie est un fonctionnement commun à tous. Nous recherchons ces deux émotions d’une façon consciente ou non, dans la variété des domaines de la vie car le plaisir est la recherche sous-jacente de nos choix et de nos actes. L’évitement de la souffrance et de la douleur est le système de survie qui nous conduit à la recherche du plaisir. C’est le terreau favorable pour que l’amour et la joie puisse s’exprimer en nous.
Ainsi, la confiance en soi nourrit l’estime que nous avons pour nous-même, enrichit la palette des émotions, comme autant de manifestations de qui nous sommes.