Pascale Pénellon - kinésiologue Avignon - Vaucluse
conceptrice et formatrice de stages K.I.E.S.
(Kinésiologie Intention Et Sens)

actualités kinésiologie - pratiques et témoignages"Se connaitre et se libérer de ce qui nous entrave"

au dela du mental Pascale Penellon - kinésiologie et subconscient

Les rotations oculaires, la phrase positive et le point 3 IG

D’après le docteur Krebs, auteur du livre "La kinésiologie selon le Docteur Charles Krebs, une conception révolutionnaire" aux éditions Résurgence, la réaction musculaire est dirigée par le subconscient. « Grâce aux techniques de contrôle des muscles de la kinésiologie, on peut poser des questions directes au corps. Par le corps nous entendons cette unité intégrée des domaines physiologiques, émotionnels, mentaux et spirituels de votre être. « Vous ». Nous insistons sur le fait que cet accès est possible par la réaction musculaire et est principalement contrôlée par le subconscient ».

Le subconscient, vaste océan dans lequel nos mémoires d’enfants et d’adultes cohabitent avec nos croyances, nos peurs et nos instincts de survie. Immense bibliothèque personnelle qui répond à nos injonctions et nous ramène à nos fonctionnements compulsifs. Telle une grosse éponge qui aurait absorbée tous nos vécus. Qui nous connait mieux que notre subconscient ? Lui seul nous connait parfaitement, et qui bien qu’à notre service, il ne fait que répondre à nos injonctions conscientes et inconscientes. Nous pouvons lui attribuer le meilleur lorsque une intuition surgit de nous-même ou quand, indifférents à la peur, nous nous précipitons sans réfléchir pour sauver la vie d’un parfait inconnu. C’est aussi lui qui nous protège, programmé pour notre survie et qui envoie les signaux de peur lorsqu’un danger imminent apparait. Il lui arrive fréquemment de conduire notre voiture à notre place lorsque nous sommes perdus dans nos pensées et il sait très bien le faire comme beaucoup d’autres choses. Nous pouvons aussi lui insuffler des pensées positives, et l’informer autrement quand le programme nous déplait.

Il existe différentes techniques de remodelage du subconscient.

En kinésiologie nous utilisons entre autre, la technique de la rotation oculaire, proposée par le docteur Wayne Topping en wellness kynesiology, qui consiste à positionner les yeux dans toutes les directions comme si nous avions une horloge en face de nous et que nous faisions une pose sur toutes les heures de l’horloge. Nous accompagnons cette correction avec une phrase positive que nous choisissons. La phrase peut être, par exemple : « je suis content(e), en sécurité, en paix », accompagné du tapotement d’un point d’acupressure sur le trajet du méridien Intestin grêle, le point IG 3. Les trois corrections simultanées donnent une grande qualité de correction.

Les lobes frontaux sont les zones du cerveau où nous planifions, pensons et raisonnons.
Les lobes occipitaux sont le siège de la vision. Cette zone stocke des mémoires visuelles du passé.
Les lobes pariétaux traitent et conservent les informations sensorielles, les sensations du toucher sont enregistrées dans cette zone. Elles gèrent également la lecture et le repérage dans l’espace.
Les lobes temporaux nous permettent d’entendre et d’apprécier la musique, ils enregistrent également les mémoires auditives du passé, mais également le langage et les émotions.

Avec une respiration profonde, de façon détendue, nous « distillons » cette phrase avec les positions oculaires. Chacune de ses positions sollicitent une zone du cerveau.

Quand on maintient le regard dans des directions différentes, on accède à des aires spécifiques du cerveau, ce qui permet une correction plus efficace des stress associés.

cerveau et kinesiologie

« J’ai utilisé cette technique lorsque je me préparais à accoucher pour la troisième fois et que le travail se passait mal. J’attendais l’arrivée de ma fille et j’étais dans une pièce sombre qui tenait plus d’un placard à balai que d’une salle d’accouchement. Mon travail était improductif et promettait une attente importante avant de passer aux choses sérieuses. Mon moral était au plus bas. Je ne pouvais pas rentrer chez moi, la poche des eaux s’étant rompue.
Le faux travail qui n’ouvre pas la porte, qui fait mal et qui épuise pour rien, je connaissais déjà. Je l’avais expérimenté déjà deux fois. Mais cette fois ci, une note sonore participait à mon humeur désastreuse. C’était l’alarme du tensiomètre qui indiquait les dépassements intempestifs de ma tension. On attendait donc la venue de l’obstétricien qui allait probablement m’éviter les désagréments de ma situation en pratiquant une césarienne en urgence.

En attendant sa venue, le personnel médical m’avait abandonné à mon triste sort, la sage-femme avait même prit la sage décision d’arrêter la sonnerie du tensiomètre qui contribuait sans doute à faire monter ma tension déjà élevée.

« Je ne sais pas comment je me suis souvenue que j’étais kinésiologue, tellement j’étais devenue en quelques heures, un animal qui attend son tour à l’abattoir. Je me ressaisissais soudainement et appliquais la technique de la rotation oculaire avec la phrase positive « Je suis contente, heureuse, en sécurité en paix », dans toutes les parties de mon cerveau avec les positions des yeux et en tapotant un point énergétique sur ma main.
Je profitais de ma meilleure humeur pour parler à bébé lui expliquant le plan d’action et que son arrivée était bienvenue et qu’elle serait accueillie avec beaucoup de joie.
Difficile de croire la suite.
Le papa n’avait pas l’air de comprendre non plus quand j’insistais pour qu’il appelle une sage-femme.
La chose expérimentée même une seule fois dans ce domaine vous permet de savoir de façon certaine que vous avez commencé un vrai travail. 10 minutes après mon exercice de rotation oculaire, c’était le chargement en urgence vers la salle d’accouchement. Cette sage-femme ne comprenait même pas ce que je faisais encore dans mon placard.
Elle m’installa et proposa au papa de l’avertir si besoin. Elle venait juste de passer la porte pour aller aider une collègue que je lui demandais d’aller la chercher et hop ! Elisa était née.
Elle s’exclama qu’elle aimerait bien que tous les accouchements se passent ainsi. Apparemment, elle ne connaissait pas le début de l’histoire. J’étais tellement heureuse par la venue de ma fille et pour l’expérimentation réussie au-delà de tout ce qui pouvait être imaginable ».

A cet instant-là, je me suis mise à rêver de kinésiologues dans les maternités.

Après l’exercice de rotation oculaire, j’avais vécu un réel changement, je me suis sentie en phase avec l’évènement que je vivais et qui était un évènement heureux. Mon accablement était parti, laissant la place à la confiance et à la sérénité, et la réalité de mon vécu a changé.

Lorsque j’en ai l’occasion, je donne « la recette » aux femmes enceintes qui sont prêtes à accoucher.
Elles partent à la maternité avec un dessin d’horloge et les positions oculaires, avec la phrase qui va réconforte et l’emplacement du point à stimuler sur chacune des mains. Elles me racontent, après.
Non seulement, elles se sentent actives dans leur accouchement et le fait d’avoir une technique leur permettent d’accompagner l’évènement dans une disposition positive. Enfin, le travail proposé est actif en lui-même. Les retours sont généralement très positifs.