« L’homme qui n’est pas né une seconde fois, marche toute sa vie dans les mocassins de son père » - Citation Chamane Cheyenne
« Je me libère du mythe des parents idéaux »
(en lien avec l’article du 15 octobre 2017 rubrique Autour de la kinésiologie, 10 clés à dépasser pour être libre et heureux !)
La blessure du manque d’amour dans l’enfance persiste à notre insu, comme si nous avions du mal à la cicatriser.
Une histoire personnelle sur le besoin d’être reconnu et valorisé par les parents :
« L’attente de l’approbation de ma mère alors que j’étais consciente de notre mauvaise relation, à cause de son incapacité à ce qu’il en soit autrement, a été présente jusqu’à mon premier divorce. Le signe instructif a été la perte de ma voix lorsque j’ai décidé de divorcer, j’avais quarante ans. Pendant une formation en kinésiologie, mes collègues de stage m’ont suggéré que, peut-être n’avais-je pas tout dit à mon futur ex-mari !... Cette proposition n’a pas eu d’écho. J’ai pris par contre, conscience de mon dialogue intérieur avec lequel je cherchais plusieurs meilleures formules pour en informer ma mère. Car une fois de plus, je m’éloignai de ses applaudissements. »
Hélène, soixante ans vient me voir pour une séance de kinésiologie, elle a supporté sa mère acariâtre chez elle pendant huit ans, sa santé en a été altérée, elle a accepté l’humiliation au quotidien. Quand je lui ai demandé pourquoi, elle m’a répondu « Que c’était sa mère, quand même ! » Pendant la séance, Hélène a compris qu’elle a vécu toutes ces années dans l’espoir que sa mère l’aime et le lui dise. Le travail en kinésiologie a été de lui faire comprendre qu’elle était en attente de reconnaissance et que c’était la petite fille en elle qui espérait.