Blog : témoignages et exemples d'application, articles de fond ou simples réflexions, en lien avec la kinésiologie
La kinésiologie permet de soulager le mal-être, les blocages émotionnels et les appréhensions, grâce au test musculaire qui interroge le corps. Si les mémoires positives sont un carburant pour l’estime que nous avons de nous-même, les mémoires de dévalorisation, de stress, de chocs, impactent négativement notre présent. La kinésiologie aide chacun, grands et petits, à ré-ouvrir le champ des possibles.
Si nos ancêtres sont à honorer en tant que pierres d'édifice de ce que nous sommes aujourd'hui, avec des talents et des forces héritées, il convient aussi de libérer l’arbre de "ses souffrances", afin que nous soyons libres de ce leg. Libérer, transmuter, c'est bien ce qu'il nous est demandé lorsque nous nous "installons" dans cet arbre. Et transmuter c’est bien ce qui honore nos ancêtres et qui libère du même coup notre descendance. Cette discipline s’appelle la thérapie transgénérationnelle psychogénéalogique contextuelle. En langage clair, nous sommes un maillon de la chaîne de nombreuses générations et nous portons le poids de ce que nos ancêtres n’ont pas réglé. De quoi est composé notre sac à dos ? Il est différent pour chacun : du poids des secrets de famille, de peurs, d’une sorte de loyauté familiale qui nous pousse à payer les dettes de nos ancêtres. Cela va créer des répétitions d’évènements, des destins semblables, des liens complexes et là encore nous sommes moins libres que nous le pensons. La kinésiologie, grâce au test musculaire, permet de retrouver et de corriger l’impact émotionnel ou (et) énergétique de cette mémoire du passé transgénérationnelle, avec précision.
« Et si nous pouvions dépasser nos besoins compulsifs d’appartenance et de reconnaissance à tout prix, nous serions libres d’être libres d’être nous-mêmes, enfin… »
Comment a-t-on répondu à mes besoins lorsque j’étais en pleine construction de moi-même, c’est-à-dire pendant ma petite enfance et ensuite mon enfance ? ». Les difficultés futures viennent de là : « Si les parents n’ont pas répondu positivement à mes besoins de base, il est fort probable que je me promène avec de lourdes valises à l’âge adulte. » Les grandes souffrances liées au manque d’estime de soi ont souvent pour résultat de nous faire vivre des situations où nous acceptons l’inacceptable. Nous allons rencontrer des situations qui vont nous replonger dans la blessure initiale, comme si nous avions aimanté cette souffrance. Nous pourrions même penser que le ciel conspire contre nous ! La kinésiologie va permettre de connaître la genèse du mécanisme de dévalorisation et du système mis en place, afin de nous en libérer.
La socialisation et l’estime de soi, viennent respectivement en troisième et quatrième niveau sur la pyramide de Maslow ; après le besoin de survivre et d’être en sécurité, nous passons aux besoins suivants : Besoin d’être reconnu par la famille et par un groupe d’amis, reconnu et apprécié.
Les besoins d’appartenance et d’estime par le groupe.
Pierre ment depuis son plus jeune âge.
A un an et demi il est inquiet, c’est la naissance de ce petit frère qui vient lui « prendre » ses parents, mais le vécu qui va le dévaloriser de façon durable, nous le trouvons avec le test musculaire kinésiologique, à l’âge de six ans quand il rentre en CE1… à l’école des filles ! (à cause d’un problème d’effectif). Seul garçon dans sa classe, à une époque où la mixité n’existait pas et seul garçon dans la cour de récréation, il s’adaptera et apprendra les jeux de filles. Je teste avec la kinésiologie : Le mot « déconnecté » apparaît comme réponse à cette situation. Pour s’adapter, pour ne pas souffrir des moqueries des copains qui, de la cour voisine l’observent et se moquent, Pierre se déconnecte de lui-même, ignore ce qu’il ressent pour ne pas laisser la charge émotionnelle l’envahir. Bien après cet épisode, il continuera à s’adapter et mentira pour ne pas avoir à se positionner. Nous travaillons en énergétique pour qu’il soit enfin libéré de cet évènement dont il prend maintenant la pleine mesure : « Effectivement je me suis oublié pour les autres, depuis toujours pour être accepté et je me suis arrangé avec la réalité pour ne pas me sentir rejeté. »
La pyramide de Maslow, sociologue, est un exemple synthétique de la hiérarchie de nos besoins, du plus fondamental au plus subtil et nous passons au niveau supérieur lorsque nous avons contenté le précédent. Nous fonctionnons tous sur ce modèle, à quelques exceptions près. De façon générale, nous nous intéressons à la philosophie seulement lorsque avons le ventre plein et que nous n’avons pas froid.
Nous sommes donc soumis à nos besoins fondamentaux :
Survivre : boire, manger… Etre en sécurité : avoir un toit sur la tête, ne pas avoir froid… Besoin d’être considéré dans la famille, d’avoir la reconnaissance du groupe, de se faire des amis Besoin d’être aimé.
Il faut comprendre que ces mécanismes liés à nos besoins fondamentaux conditionnent notre vie et sont tellement intégrés en nous que nous n’en avons pas conscience, ils font partie du paysage de notre quotidien. Ils sont autant de réactions à notre environnement proche que nous les mettons rarement en question. La kinésiologie, grâce au test musculaire inhérent à cette pratique, permet de retrouver ces besoins qui n’ont pas été honorés pendant l’enfance et qui empêchent l’adulte que nous sommes devenus, d’être rassuré, en paix avec son environnement et performant dans ses choix.
Les besoins physiologiques et le besoin de sécurité.
Commençons par observer la base, les premiers besoins dans la liste d’apparition. Nous allons avoir besoin de boire, de manger, de dormir, d’être propres, d’être au chaud, de nous sentir en sécurité, de nous sentir protégés par nos parents. Si le besoin d’être rassuré pour notre survie n’a pas trouvé un écho favorable dans notre enfance, nous serons probablement tenaillés par la peur de manquer, nous empilerons des boîtes de conserves, au cas où. La vie représentera un danger certain car nous ne serons pas sûrs qu’elle réponde dans l’avenir à nos besoins de survie.
« Peur du coup de foudre en plein orage A-t-on encore peur quand on a tout perdu ? L’angoisse, la phobie, la frousse, Le temps fait peur dans nos baskets d’hypocondriaques Voisin, virus, on arrose la peur du lendemain pour quelques zéros de plus » - Hocus Pocus
Les peurs : le cerveau de la fuite ou du combat.
La peur maintient le peuple en soumission, les religions et les dirigeants politiques nous distillent des informations qui pourraient faire de nous des hypocondriaques, la technique est éculée : ils l’utilisent pour garder l’homme en servitude. Mais quand nous étions des hommes de Cro-Magnon, nous ne la connaissions que lorsqu’elle était liée à la survie. Elle dépendait de la taille du tigre à dents de sabre et si nous étions aptes à le tuer. Sinon c’était probablement lui qui allait le faire. Notre problème de survie était bien réel et notre cerveau primaire marchait à « plein rendement ». Nous fonctionnions sur le mode binaire : la fuite ou le combat. Nous avions une réponse simple et efficace et notre peur était le déclencheur d’une réponse adaptée. Sous stress, notre corps a une réponse biologique qui permet de répondre de façon adéquate au besoin soit de combattre, soit de fuir. Elle intervient de façon différente en régulant notre corps grâce au système sympathique et parasympathique. Cela permet un retour à la normale, mais un stress sans réponse adéquate et qui s’inscrit dans la durée, va imprégner durablement notre psyché. Les implications sur la santé peuvent être nombreuses car l’immobilisme n’est pas une solution à long terme pour le cerveau primaire. Si une absence de réponse par la fuite ou le combat à un grand stress perdure, une programmation pour les générations qui vont suivre devient également possible.
Pour défendre sa mère et sa grand-mère : un boxeur dans la famille.
Expérience d'une séance en cabinet de kinésiologie : Gisèle, cinquante-trois ans, vit dans la peur depuis son enfance, son père était violent. Elle vient me voir car une boule d’angoisse ne la quitte plus. Elle n’est bien que chez elle et ne sort presque plus. Nous parlons très vite de son enfance lorsque son père les battait, elle et sa maman. Elle est dans une angoisse excessive pour ses enfants qui pourtant sont grands maintenant. Elle a vécu toute son enfance avec le désir de protéger sa mère. A vingt ans, quatre mois après son mariage, elle a choisi de revenir à la maison parentale ; impossible pour elle de laisser sa mère seule avec son père. Il n’y a eu aucune réponse à cette agression permanente du père. Comme en réaction au drame familial, son fils choisira d’être boxeur et il est devenu champion dans sa catégorie. Il a inconsciemment choisi de réparer ce qui ne l’a pas été. A défaut de pouvoir combattre physiquement son mari, sa grand-mère aurait dû prendre la fuite, pour elle et sa fille, et divorcer.
La peur par anticipation et le bibliothécaire personnel.
Contrairement à l’homme de Cro-Magnon qui, je suppose, ne connaissait de la peur que celle liée à la survie, nous en connaissons une autre : la peur par anticipation. C’est elle qui nous empêche d’explorer la vie, qui limite notre vision du monde et nous maintient dans nos habitudes. Elle n’a pas de réponse biologique adéquate et n’a pas de lien avec la réalité présente. Elle nous maintient juste dans un niveau plus ou moins élevé de stress. Elle est imaginaire, c’est la possibilité de ce qui pourrait se passer si nous changions nos habitudes, si nous avions une maladie, si quelque chose arrivait à nos enfants. Nous sommes très souvent dans la projection.
C’est notre bibliothécaire personnel qui est le gardien de la mémoire de nos peurs. Il va d’ailleurs anticiper sur les points négatifs bien plus souvent que sur les points positifs et sera à l’origine de certaines croyances limitantes. La peur par anticipation dépend néanmoins des vécus douloureux que nous avons eus dans notre passé. Le bibliothécaire va chercher les références des dossiers dans sa mémoire binaire (bon / pas bon) pour nous empêcher les récidives douloureuses. Le problème, pour éviter de les revivre, c’est qu’il fait des coupes franches. Imaginez l’impact d’une expérience douloureuse dans le domaine de l’amour ou dans la trahison d’un ami !