Pascale Pénellon - kinésiologue Avignon - Vaucluse
conceptrice et formatrice de stages K.I.E.S.
(Kinésiologie Intention Et Sens)

actualités kinésiologie - pratiques et témoignages"Se connaitre et se libérer de ce qui nous entrave"

au dela du mental Pascale Penellon - kinésiologie et subconscient

Je me libère de l’inconscient collectif de la femme

inconscient collectif femme(en lien avec l’article du 15 octobre 2017 rubrique Autour de la kinésiologie, 10 clés à dépasser pour être libre et heureux !)

Une dévalorisation millénaire.

En fait, rien n’a vraiment changé malgré le mouvement de libération de la femme à la fin des années 60. Cinquante ans après, des jeunes filles françaises mettent à nouveau le voile. Des femmes « choisissent » de réduire leur liberté. Elles se font encore beaucoup de mal dans des relations de couple, et toujours beaucoup trop nombreuses sont celles qui se font battre et tombent sous les coups de leur conjoint.
Pourquoi restent-elles dans des relations toxiques ? Les femmes battues sont issues de tous les niveaux sociaux, des femmes brillantes qui ont un bon salaire et qui pourraient être indépendantes financièrement, vivent aussi avec des manipulateurs.
Qu’est ce qui ne va pas chez elles pour qu’elles acceptent la dévalorisation au quotidien ?
Pourquoi ne sortent-elles-pas de la souffrance millénaire occasionnée par la servitude de la femme alors qu’aujourd’hui elles travaillent et disposent de droits juridiques que n’avaient pas leur grand-mères et toutes les femmes de son arbre généalogique?

Pourquoi ne prennent-elles pas la poudre d’escampette quand de toute évidence, leur rêve d’amour est bien loin de leur réalité au quotidien ?
Et si on ne peut pas changer ce genre d’homme, pourquoi la femme reste-elle ? Elle reste avec un conjoint qui la méprise, alors qu’elle est courageuse et dotée d’un sens pratique inné. C’est totalement contradictoire. Elle pense bien souvent qu’il va changer et sous prétexte qu’elle aime, elle accepte l’inacceptable. La brèche est ouverte : les violents, les manipulateurs, les indifférents peuvent entrer.
Les principales qualités de la femme vont lui nuire et sa propension à aimer va la rendre servile, elle devient potentiellement manipulable.

Grâce à mon travail de kinésiologue depuis plus de quinze ans, je rencontre principalement des femmes. Et je découvre ce que je n’aurais pas imaginé avant : l’inconscient collectif *1 féminin a été abîmé par une longue pratique de soumission et de dévalorisation à son égard. Ces mémoires (voir : "Ces mémoires qui nous limitent : la psychogénéalogie -stage 6" et "Mythes, archétypes et symboles - stage 8") sont inscrites jusque dans son corps.

Depuis Monique ne se sent plus femme.

Nous démarrons la séance de kinésiologie avec comme objectif de Monique qui est coupée de sa libido depuis qu’on lui a retiré les ovaires et l’utérus. Elle accepte son âge et elle a bien vécu la période de la ménopause, mais malgré cela, elle a développé une endométriose qui a nécessité une ablation totale. Nous observons en séance une profonde dévalorisation inconsciente. Monique est heureuse avec ses grands enfants et son mari, alors d’où vient-elle ? Elle remonte à une autre époque, elle est indépendante à l’expérience de vie de Monique. Elle garde néanmoins dans ses cellules, des mémoires qui n’appartiennent pas à son vécu. Nous retrouvons ici, l’impact de l’inconscient collectif lié à la condition de la femme, avec là, des manifestations physiques.
« Je suis fière d’être une femme », sera notre objectif.

La femme a trouvé sa place depuis la nuit des temps en donnant des enfants à son mari, sa fonction première et bien souvent son unique valorisation. Lorsque la femme vieillissante finissait d’élever ses enfants, elle s’habillait en noir et ne trouvait pas d’autre façon d’être créative.

Nous pensons que les règles douloureuses et les symptômes de la ménopause sont des désagréments normaux. Comme si la nature avait mal fait les choses pour la femme ! Et si maintenant elle n’est plus limitée à son rôle de génitrice, il semblerait que la beauté, la jeunesse et la minceur restent les critères de la valeur de la femme. Elle pourra y être sensible et essayera de reculer les effets du temps. Une autre forme de dépendance véhiculée par la mode, par les magazines féminins et par le regard de certains hommes.

Il faudra une véritable révolution intérieure chez chaque femme pour que les choses changent. C’est la femme qui la fera individuellement, en osant regarder en face les compromis qu’elle fait au quotidien. C’est une démarche courageuse qui peut la mener vers la plénitude et qui la conduira peut-être à vivre une relation honnête et qui en tous cas, la libérera de l’inconscient collectif dévalorisant.

Pour Eckhart Tolle *2: «La suppression du principe féminin, en particulier depuis les derniers 2000 ans, a permis à l’égo de s’approprier une suprématie dans la psyché humaine collective… Si l’équilibre entre les énergies féminines et masculines n’avait pas été détruit sur notre planète, la croissance de l’égo aurait grandement été réduite. Nous n’aurions pas déclaré la guerre à la nature et nous ne nous serions pas autant dissociés de notre être intérieur».

Je peux tout de même espérer, tout comme le premier singe ayant lavé pour la première fois sa patate douce dans la mer et découvrant une saveur salée, et sera imité par ses congénères, qu’une sorte de contagion s’amorce aussi pour la femme. Une libération des conditionnements de la femme.
Il est temps que l’évolution se fasse et cela ne pourrait se faire que dans les pays, où les conditions sont plus favorables.

 

L’inconscient collectif *1: influence du collectif et du passé sur notre psyché. Pour Carl Gustav Jung, « Reconnaître l'existence et l'influence de l'inconscient collectif, c'est reconnaître que nous ne sommes pas d'aujourd'hui ni d'hier ; nous sommes d'un âge immense. »
Eckhart Tolle **2 : écrivain, extrait tiré de « Nouvelle terre » aux éditions Ariane