Pascale Pénellon - kinésiologue Avignon - Vaucluse
conceptrice et formatrice de stages K.I.E.S.
(Kinésiologie Intention Et Sens)

actualités kinésiologie - pratiques et témoignages"Se connaitre et se libérer de ce qui nous entrave"

au dela du mental Pascale Penellon - kinésiologie et subconscient

La psychogénéalogie : ces mémoires qui nous limitent.

psychogenealogieSi nos ancêtres sont à honorer en tant que pierres d'édifice de ce que nous sommes aujourd'hui, avec des talents et des forces héritées, il convient aussi de libérer l’arbre de "ses souffrances", afin que nous soyons libres de ce leg. Libérer, transmuter, c'est bien ce qu'il nous est demandé lorsque nous nous "installons" dans cet arbre. Et transmuter c’est bien ce qui honore nos ancêtres et qui libère du même coup notre descendance.
Cette discipline s’appelle la thérapie transgénérationnelle psychogénéalogique contextuelle. En langage clair, nous sommes un maillon de la chaîne de nombreuses générations et nous portons le poids de ce que nos ancêtres n’ont pas réglé. De quoi est composé notre sac à dos ? Il est différent pour chacun : du poids des secrets de famille, de peurs, d’une sorte de loyauté familiale qui nous pousse à payer les dettes de nos ancêtres. Cela va créer des répétitions d’évènements, des destins semblables, des liens complexes et là encore nous sommes moins libres que nous le pensons. La kinésiologie, grâce au test musculaire, permet de retrouver et de corriger l’impact émotionnel ou (et) énergétique de cette mémoire du passé transgénérationnelle, avec précision.

L’histoire de la bosse de Clara.

C’est l’ostéopathe qui pense qu’il y a besoin d’une séance de kinésiologie. La maman amène donc Clara qui tombe tout le temps sur la tête. Pas encore trois ans mais déjà beaucoup de visites chez l’ostéopathe à cause de chutes sur la tête à répétition. Pour commencer, Clara est née avec un œuf de pigeon sur le crâne. Les médecins n’ont pas su dire pourquoi. La bosse est quand même grosse, 2 cm environ. Nous faisons la première séance. « Y-a-t-il des accidents avec des blessures à la tête dans la famille ? », « Oui mon frère qui fait de la moto a eu un accident et une blessure à la tête ». Nous trouvons une mémoire plus ancienne avec un drame familial. Le grand-père maternel de Clara fait une manœuvre dans la cour avec son camion et tue son premier fils accidentellement. Je demande à la maman si elle peut savoir si son petit frère est mort d’une blessure à la tête, même si je sais qu’en parler est délicat.
Elle a confirmé lors de la séance de kinésiologie suivante. Un autre drame familial est en lien avec la bosse et les chutes de Clara. Je trouve une histoire en lien avec un grand-oncle de la maman. Elle me confirmera à la troisième et dernière séance. Le grand-tonton a tiré sur un voleur et il l’a tué d’une balle dans la tête. Secret de famille, peut-être à cause de l’histoire que cela a fait dans le village, la violence du geste, la vision d’horreur, etc…
Tout a été corrigé, la bosse a disparu et depuis, je pense que Clara ne tombe plus sur la tête.

La science avance et nous découvrons l’impact des mémoires transgénérationnelles avec des outils différents.

Génétique et environnement…

« Un traumatisme psychologique dans l’enfance peut laisser une cicatrice génétique chez l’adulte ». C’est ce qu’a découvert une équipe de chercheurs genevois en examinant l’ADN d’adultes souffrants de troubles psychiatriques.
Le groupe de recherche du Professeur Alain Malafosse, du département de psychiatrie de l’UNIGE (Université de Genève), en collaboration avec le département de génétique et de développement, a ainsi démontré que l’association entre maltraitance infantile et certaines pathologies adultes résultait d’une modification des mécanismes de régulation des gènes.
Leurs travaux sont publiés dans la revue Transnational Psychiatrie. Ont participé à l’étude 101 sujets adultes souffrant d’un trouble de la personnalité, caractérisé notamment par une instabilité dans les relations interpersonnelles, les émotions et l’impulsivité. En examinant leur ADN, issu d’une simple prise de sang, les chercheurs ont observé des modifications épi génétiques, c’est-à-dire dans les mécanismes de régulation des gènes, chez les participants ayant été maltraités durant leur enfance (abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives…).
« C’est la première fois que l’on voit un lien aussi clair entre un facteur environnemental et une modification épigénétique. Lien d’autant plus fort que plus la maltraitance a été sévère durant l’enfance, plus la modification est importante ».
Dr Ariane Giacobino - Département de génétique et de développement.

…Transmission transgénérationnelle.

Les chercheurs de l’université de Genève découvrent également que la cicatrice émotionnelle inscrite dans le génome de l’ADN se retrouve au moins sur trois générations, en faisant l’expérience suivante : la grand-mère a vécu un très grand stress en apprenant que son mari a violé sa propre fille, et une petite fille est née de cet inceste. Avec une simple prise de sang, ils retrouveront le traumatisme sur les trois générations inscrit dans leur propre ADN, chez la grand-mère, la mère et la fille. C’est chez la fille qui n’a pas vécu le traumatisme, puisque l’histoire est antérieure à sa naissance, que l’impact dans l’ADN est le plus grand.